Microsoft et les GAFAM sont devenus incontournables dans le quotidien des entreprises françaises. Messagerie, partage de fichiers, collaboration, sauvegarde : près de 75 % des PME s’appuient aujourd’hui sur des solutions comme Microsoft 365 pour faire fonctionner leur activité.
Mais derrière cette facilité se cache une réalité souvent sous-estimée : la dépendance au cloud américain.
Microsoft et les GAFAM : des outils puissants… mais centraux
Il serait absurde de nier la valeur des solutions proposées par Microsoft et les GAFAM. Elles ont transformé les usages professionnels et amélioré la productivité.
Cependant, au fil des projets et des années, une part essentielle de l’activité des entreprises repose désormais sur ces plateformes.
Le problème n’est pas l’outil.Le problème apparaît lorsqu’il n’existe aucune alternative en cas d’incident.
Aujourd’hui, 3 entreprises sur 4 n’ont pas de plan B en cas de problème sur leur environnement cloud. Pourtant, les scénarios sont nombreux :
- suppression accidentelle d’un fichier ou d’un dossier,
- suspension de compte ou blocage contractuel,
- contexte géopolitique ou réglementaire impactant l’accès aux données,
- ransomware qui chiffre ou verrouille SharePoint.
Dans ces situations, l’entreprise dépend entièrement de son fournisseur cloud pour récupérer ses données.
Les limites d’une dépendance totale au cloud américain
S’appuyer sur un unique fournisseur, soumis au droit américain, entraîne plusieurs conséquences concrètes :
Un pouvoir de négociation réduit
Lorsque tout est centralisé chez un seul acteur, les marges de manœuvre sont limitées, tant sur les coûts que sur les conditions contractuelles.
Un verrouillage technologique
Migrer vers une autre solution devient complexe, long et coûteux, même lorsque le besoin est identifié.
Une exposition réglementaire
Les données hébergées par des acteurs américains restent soumises à des lois étrangères que les entreprises françaises ne maîtrisent pas.
La question n’est pas : Faut-il quitter Microsoft et les GAFAM ?
La vraie question est : jusqu’où êtes-vous prêt à dépendre d’eux, et avec quelles garanties sur vos données ?
Plan B : sécuriser ses données sans quitter Microsoft
Un Plan B ne consiste pas à abandonner Microsoft 365, mais à reprendre le contrôle autour de ses données.
Concrètement, cela passe par :
- une sauvegarde externalisée des environnements Microsoft 365,
- une restauration granulaire et autonome (fichier, dossier, site),
- une réversibilité réelle, adaptée aux PME, ETI, DSI et collectivités.
L’objectif n’est pas de remplacer le cloud américain, mais de ne plus en dépendre aveuglément.
Le cloud sans dépendance subie
Microsoft et les GAFAM resteront des acteurs clés du numérique.
Mais dans un contexte incertain, avoir un plan B autour de ses données n’est plus une option : c’est une démarche de responsabilité et de gouvernance.
Disposer d’une alternative, c’est garantir la continuité de son activité, quelles que soient les circonstances.